CONFERENCE DE PRESSE DE CLOTURE DE LA VISITE CONJOINTE DU GCP AU SUD KIVU

Président conafohd

Bukavu 31 mai 2024

MESSAGES CLES DES ONG – Présentés par Dr De-Joseph KAKISINGI – Point focal national et coordonnateur de CONAFOHD au nom de la CONAFOHD et du Forum des ONG Internationales (FONGI-RDC)

  • Nous remercions les organisateurs de nous avoir associé à cette mission. Cette mission a été inclusive et a laissé assez d’espace d’expression à la société civile
  • Nous les ONG étions là avant , pendant et resterons là après la MONUSCO aussi dans les zones où la MONUSCO que dans les zones où elle ne s’est pas déployées.

Actuellement, on décompte au Sud Kivu au moins 55 ONG internationales, 222 ONG nationales, soutenues par plus d’une vingtaine de bailleurs internationaux, plus de 263 projets et plus de 21 consortiums conduits par des ONG, y compris des ONG nationales.

Le groupe des partenaires a visité des nombreux projets dont certains mis en œuvre totalement par des ONG nationales. C’est une preuve supplémentaire qu’ils peuvent faire confiance aux ONG et leur confier le leadership de certains projets et programmes.

  • Maintenant que la MONUSCO part, il va se poser un problème d’accès pour certaines agences à causes de leurs protocoles sécuritaires. Pour pallier au vide, il va falloir tisser des alliances stratégiques entre les agences des Nations Unies et les ONGs à travers des partenariats stratégiques et équitables pour pouvoir continuer à délivrer la réponse humanitaire.
  • La transition n’est pas le point zéro. Beaucoup de choses ont existé même avant la MONUSCO, il va donc falloir apprendre du passé et pas toujours recommencer à zéro, il faudra consulter les communautés, les ONG actives sur les terrains, voir qui fait quoi et où, pour bâtir à partir de ce qui existe et s’intégrer dans les dynamismes existants. Il sera nécessaire d’avoir un plan commun et non chacun son plan car « trop de plans tuent le plan ».conafohd
  • La MONUSCO vient à peine de quitter le Sud Kivu. On n’a donc pas pu encore documenté les éventuels effets liés à son retrait. Mais ce qu’on peut constater est que la situation sécuritaire se dégrade dangereusement pour les civils et rend progressivement l’accès difficile pour les humanitaires. Notre souhait est de voir le gouvernement mettre la protection de la population au cœur de sa mission et pouvoir rétablir la sécurité et l’accès physique pour faciliter le travail aux humanitaires.
  • La grande leçon à tirer pour cette mission est qu’il faut se préparer tôt pour ne pas être surpris par les événements. C’est un appel à commencer à penser à préparer la transition pour les prochaines zones de retrait (Nord Kivu et Ituri) et pas attendre, car après ça sera trop tard.

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