Le Conseil National des Fora des ONG Humanitaires et de Développement de la RDC « CONAFOHD RDC » condamne avec sa dernière énergie le meurtre ignoble du collègue Dieudonné BARHONDEZE LUSHOMBO abattu lâchement le jeudi 19
Septembre 2024 en territoire de Kalehe dans la Province du Sud-Kivu à l’Est de la RD Congo alors qu´il était dans une mission pour sauver des vies.
Ceci est un acte inacceptable qui doit être sévèrement réprimé.
Nous ne pouvons pas comprendre comment les Humanitaires peuvent être pris pour cible, eux qui, dans l´impartialité, apportent l´assistance aux personnes touchées par les crises pour sauver des vies et soulager les maux.
Nous demandons aux autorités de retrouver, juger et condamner l´auteur de ce crime ignoble et demandons au président de la République de garantir la sécurité pour les acteurs humanitaires à travers toute la République.
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CONAFOHD : bonnes pratiques des acteurs humanitaires locaux
VISITE DES DONATEURS DU FH RDC A KWAMOUTH AU MAINDOMBE
La visite annoncée des donateurs du FHRDC a finalement eu lieu du 20 au 22 septembre 2024 à Kwamouth. Le projet d’ADSSE était en
vedette. Chiffres clés : 10884 personnes assistées (Fe :25%,
Fi :45%, Ho :12%, Ga :17%, PSH 🙂, Cibles/ménages : 1500 Abris
semi-durables construits, 1500 Kits AME, 2477 KHI fournis et
utilisés ; et 1 école impactée par les approches innovantes de la
localisation mises en place par le projet.
Objectif de la visite :
– S’informer à la source sur l’évolution du contexte, les défis
et GAP non couverts en termes de financements ;
Méthodologie :
– Visite terrain des réalisations des acteurs ;
– Echanger avec les autorités, partenaires humanitaires et bénéficiaires sur place pour évaluer le niveau et la qualité de la
réponse ;
Signalons que c’est rare qu’une délégation des donateurs se rende sur le terrain. Généralement, les donateurs capturent les données
fournies l’Equipe Humanitaire Pays. Etaient représentés dans cette mission :
– Un représentant du Royaume de Belgique,
– Un représentant du Royaume des Pays-Bas,
– Un représentant de l’Allemagne,
– 3 staffs d’OCHA dont Mme Elsa, Communication & Reporting
Officer du FHRDC.
UNE DES GRANDES ACTIVISTES DU CONAFOHD, MADAME ALBERTINE KUNGWA REÇOIT LE PRIX DE LEADERSHIP 2024
Madame Albertine KUNGWA, leader du réseau des ONGNS féminines du Katanga, membre influente du CONAFOHD et l´une des cheffes de fil du leadership féminin en RDC a reçu, ce dimanche 1ier septembre 2024 le prix » meilleure femme leader de la société civile pour la promotion et défense des droits de femmes dans la province du Tanganyika » Dans son mot de circonstance, elle a remercié toutes celles et ceux qui l´accompagnent et qui continueront à l´accompagner dans sa tâche, de loin comme de prêt et plus particulièrement Monsieur le Dr De-Joseph KAKISINGI président du CONAFOHD_RDC.
ATELIER DE RESTITUTION DES RESULTATS DE RESTITUTION DE RECHERCHES, VALIDATION ET MISE EN PLACE DU GIS DE KINSHASA
L’Action pour la paix et la concorde vient de mettre en place le Groupe Inclusif pour la stabilisation. Ce groupe se chargera de mener des plaidoyers auprès des autorités étatiques afin d’obtenir des engagements politique pour la relance de la sucrerie de Kiliba et du centre de développement communautaire de Kiringye.
Le GIS de Bukavu est constitué de représentants divers, dont deux députés provinciaux d’Uvira, deux jeunes leaders, Quatre membres des mutualités de Bafuliru, Bavira, Banyamulenge et Barundi, une femme leader, un représentant de la Fédération des Entreprises du Congo (FEC) ainsi qu’un membre du Bureau de la Coordination de la Société Civile de la RD. Congo.
Ce Groupe, légitimé par les communautés qu’il représente, a pour mission de :
- Conduire un plaidoyer pour la stabilisation de la zone d’Uvira dans le cadre du projet Ustawi Kwanza, en identifiant les priorités et les besoins, et en élaborant une stratégie et un plan de plaidoyer.
- Adresser les actions de plaidoyer à différents niveaux : Territorial, municipal, provincial et national.
- Informer les membres des communautés des résultats obtenus dans la mesure des moyens disponibles.
Ce programme vise à contribuer sur le plan opérationnel du programme de désarmement, démobilisation et relèvement communautaire et stabilisation dans le Sud-Kivu, soutenir le dialogue inter communautaire dans le Territoire d’Uvira et relancer les activités économiques dans le cas de la sucrerie de Kiliba et du centre de développement de Kiringye dans la pleine de la Ruzizi au Sud-Kivu.
Tant d’objectif évoqué dans un atelier de travail organisé par l’ONG Action pour la Paix et la Concorde (APC) du 29 au 30 Aout 2024 à Kinshasa.
CONFERENCE DE PRESSE DE CLOTURE DE LA VISITE CONJOINTE DU GCP AU SUD KIVU
Bukavu 31 mai 2024
MESSAGES CLES DES ONG – Présentés par Dr De-Joseph KAKISINGI – Point focal national et coordonnateur de CONAFOHD au nom de la CONAFOHD et du Forum des ONG Internationales (FONGI-RDC)
- Nous remercions les organisateurs de nous avoir associé à cette mission. Cette mission a été inclusive et a laissé assez d’espace d’expression à la société civile
- Nous les ONG étions là avant , pendant et resterons là après la MONUSCO aussi dans les zones où la MONUSCO que dans les zones où elle ne s’est pas déployées.
Actuellement, on décompte au Sud Kivu au moins 55 ONG internationales, 222 ONG nationales, soutenues par plus d’une vingtaine de bailleurs internationaux, plus de 263 projets et plus de 21 consortiums conduits par des ONG, y compris des ONG nationales.
Le groupe des partenaires a visité des nombreux projets dont certains mis en œuvre totalement par des ONG nationales. C’est une preuve supplémentaire qu’ils peuvent faire confiance aux ONG et leur confier le leadership de certains projets et programmes.
- Maintenant que la MONUSCO part, il va se poser un problème d’accès pour certaines agences à causes de leurs protocoles sécuritaires. Pour pallier au vide, il va falloir tisser des alliances stratégiques entre les agences des Nations Unies et les ONGs à travers des partenariats stratégiques et équitables pour pouvoir continuer à délivrer la réponse humanitaire.
- La transition n’est pas le point zéro. Beaucoup de choses ont existé même avant la MONUSCO, il va donc falloir apprendre du passé et pas toujours recommencer à zéro, il faudra consulter les communautés, les ONG actives sur les terrains, voir qui fait quoi et où, pour bâtir à partir de ce qui existe et s’intégrer dans les dynamismes existants. Il sera nécessaire d’avoir un plan commun et non chacun son plan car « trop de plans tuent le plan ».
- La MONUSCO vient à peine de quitter le Sud Kivu. On n’a donc pas pu encore documenté les éventuels effets liés à son retrait. Mais ce qu’on peut constater est que la situation sécuritaire se dégrade dangereusement pour les civils et rend progressivement l’accès difficile pour les humanitaires. Notre souhait est de voir le gouvernement mettre la protection de la population au cœur de sa mission et pouvoir rétablir la sécurité et l’accès physique pour faciliter le travail aux humanitaires.
- La grande leçon à tirer pour cette mission est qu’il faut se préparer tôt pour ne pas être surpris par les événements. C’est un appel à commencer à penser à préparer la transition pour les prochaines zones de retrait (Nord Kivu et Ituri) et pas attendre, car après ça sera trop tard.
Le Lancement du Plan de Réponse Humanitaire 2024
Il a été procédé le Mardi 20 février 2024, dans l’auditorium de l’hôtel du fleuve à Kinshasa, le lancement du plan de réponse humanitaire 2024, devant un public constitué des membres du gouvernement, du corps diplomatique, des bailleurs de fonds, agences du système des nations unies et ONGs. Des personnalités distinguées se sont succédées sur le podium pour prononcer leurs mots de circonstances. Le public a suivi successivement les mot de la cheffe de OCHA en RDC, Mme Carla Martinez, du président de CONAFOHD, le Dr De-Joseph KAKISINGI, de la président du COMEX, de l’ambassadrice des Etats Unies en RDC, de son excellence Mr le ministre national des affaires sociales, action humanitaire et solidarité nationale et du coordinateur humanitaire Mr Bruno Lemarquis. Dans son mot de circonstance, le président du CONAFOHD a invité le gouvernement à prendre le leadership de la réponse en financant de manière conséquente le fonds humanitaires et le FOHAL. Il a insisté sur la localisation comme approche moins couteuse pour apporter la réponse, avant de sensibiliser les bailleurs sur la nécessité d’apporter plus de soutien à la RDC en mobilisant le maximum des fonds pour soulager la souffrance des personnes en besoin d’assistance humanitaire.
«Avoir un beau plan de réponse est une chose, financer le plan en est une autre et l’approche de la réponse un atout majeur dans le succès de la réponse.
La crise congolaise passe pour une crise oubliée et qui est toujours sous financée. Cette tendance ne semble pas s’améliorer depuis quelques années, d’où la nécessité de lever plus des fonds et d’utiliser les fonds disponibles de manière rationnelle. C’est dans ce cadre que nous aimerions encourager le gouvernement à prendre plus de responsabilité et de leadership dans la matérialisation de ce plan de réponse en participant de manière significative au financement de ce plan et en utilisation de canaux existant et spécialisés dans la délivrance de la réponse humanitaire. Le gouvernement pourrait par exemple contribuer au fonds humanitaire et au fonds spécial dédié aux acteurs locaux ( FOHAL) (…..) Parlant de l’approche, la localisation nous offre une approche moins coûteuse et permet qu’une plus grande partie de fonds atteigne directement les bénéficiaires. Des approches comme « réponse menée par les communautés» ont démontré que 65 à 70% arrivaient directement aux communautés bénéficiaires de l’aide (….)
Le présent plan de réponse humanitaire est le fruit d’un processus collectif et inclusif, comme le veut notre définition de la localisation. Les acteurs locaux et nationaux attendent du gouvernement et des bailleurs un appui conséquents pour leurs permettre de jouer le rôle du premier plan dans la mise en application de ce plan de réponse humanitaire »
la réunion avec Madame la représenté de BCNUDH le 05 Décembre
Apres la réunion avec Madame la Représentante de BCNUDH du 05 décembre, le bureau conjointe des Nations Unis (BCNUDH) en collaboration avec le Bureau de la coordonnatrice du service spécialisé au sein du cabinet du Chef de L’Etat en charge de la jeunesse, lutte contre les violences faites aux femmes et traite des personnes, a organisé ce 7 décembre un forum consultatif sur les violences sexuelles liées aux conflits armés.
L’objectif de ce forum était de permettre aux acteurs étatiques, ceux de la société civile et des Nations unis de discuter et d’échanger sur la situation actuelle des Violences sexuelles liées au conflit( VSLC) et de proposer des nouvelles stratégies et des mécanismes de lutte contre ces féaux.
Mme Solange Rubuye Coordinatrice d’APEO et Co-lead de la Composante féminine du CCONAT et représentante du CONAFOD a été désignée pour parler au Nom du Sud Kivu, en particulier sur la situation des femmes, jeunes filles et enfants du triangle Shabunda, Walungu, kabare et une partie du territoire de Mwenga..
Elle a attirée l’attention de l’assemblée sur la situation de VSCL dans les zones enclavées et oubliées où les groupes armés utilisent le corps des femmes et jeunes filles comme champs de bataille pour faire passer leurs messages .. Dans ces zones on viol avec violence, avec instrument et torture dans l’impunité.. ces zones regorge des carrés miniers et les groupes armés font leurs incursion dans les villages à tout moment commettent plusieurs violations des droits humains dont formes des VBG ( viol, grossesses précoces, mariage forcé, sexe de survie …). Parmi les incidents de protection dont le VBG qui sont commis dans cette zone le viol est utilisé à 45%.
Ces zones manquent d’infrastructures de base et le système de prise en charge des survivante y est alarmant…
C’est à ce titre qu’elle a formulée plusieurs recommandations dont:
– Aide d’urgence multisectorielle aux victimes.
– Renforcer l’offre et la qualité de services spécialisés VBG, renforcer les mécanismes des organisations de bases communautaires..
– organiser les séances de sensibilisation sur les conséquences de VSCL , de prolifération des IST, grossesse précoce.
– Renforcer la sécurité et la protection des populations civiles dans les zones enclavées et à risque particulièrement les enfants, femmes et jeunes filles.
Elle a conclue son intervention par l’histoire d’une jeune fille qu’elle eu en entretien, elle avait été brûlée par le jus d’un bidon que le bourreau brûlé en faisant tomber les gouttes sur sa jambe parce qu’elle refusait de se marier et partir avec lui…
L’intégration du genre dans la réponse humanitaire en RDC, au centre d’un échange entre les responsables des organisations féminines et l’Unicef
Réfléchir sur la question de prise en compte du genre y compris l’implication des organisations féminines dans la réponse humanitaire en République Démocratique du Congo et dégager des recommandations pour améliorer cette prise en compte dans l’avenir, tel a été l’objectif d’une rencontre qui a eu lieu ce mercredi 15 novembre 2023 au bureau de l’Unicef situé sur avenue Fizi en commune d’Ibanda.
Sous la facilitation de madame Angèle BAHIGE, représentante des ONGN au sein de la coordination humanitaire et coordinatrice de AIBF /SK , les participantes, toutes membres actives dans le cadre de concertation des ONGS du Sud Kivu / CCONAT et responsables des organisations féminines ont échangés sur les différents besoins spécifiques des femmes , filles et des hommes particulièrement ceux des filles et femmes vulnérables afin d’améliorer leur prise en compte . Des questions relatives à l’implication et à la participation des organisations des femmes dans la coordination de la réponse humanitaire, des défis ainsi que des attentes ont également été abordées.
Un échange riche comme l’a dit madame Amira DIALLO , spécialiste sur les questions genre à l’Unicef « ce moment est crucial car il nous a permis de recueillir les avis des uns et des autres ce qui doit être fait si nous tenons à intégrer le genre dans les réponses sectorielles et multisectorielles en RDC. Elle a invité pour ce faire les femmes ; responsables des organisations à être proactive, en cherchant l’information et se soudant le coude pour arriver au changement ».
Environs 15 femmes travaillant dans les différents secteurs à savoir l’agriculture et développement durables, les médias, celles travaillant avec les pygmées, les filles en situation de rupture familiale, les femmes albinos, les déplacés et réfugiés ainsi que d’autres secteurs ont pris par à cet échange qui permettra d’élaborer un meilleur rapport d’analyse et de formuler des recommandations pratiques et contextualisées pouvant améliorer la prise en compte du genre.
Signalons que les résultats de cette étude seront partagés afin de favoriser son appropriation
Colette SALIMA
LE LEADERSHIP FEMININ DANS L’ACTION HUMANITAIRE SE RENFORCE PROGRESSIVEMENT EN RDC
Le coordinateur national de CONAFOHD a participé à une réunion de consolidation de leadership féminin dans l’action humanitaire organisée par la composante femme du CCONAT à Bukavu. Cette réunion entre dans le plan de mise en place des recommandations issues du premier symposium national sur la localisation en RDC. En effet, le leadership féminin est une composante majeure dans la localisation de l’aide humanitaire. D’où la nécessite de lui donner une attention particulière. Cette réunion a connu la participation des organisations féminines suivantes : AIBEF, COFAS, SOFEDI, ASPDH, FEUPAS, FPM, CAUCUS DE FEMME, COSIC, CFPAM, CHI, AFM, FPT, APEO, APDE, SEPPAF, SAD, CONGO RESTORATION, ASPL, AFEM. La réunion a connu comme intervenants : Mme Angel Bahige coordonnatrice de la composante femme et Mr Gang Kurume, co-fondateur de CCONAT et expert de la localisation. Dr De-Joseph KAKISINGI M, Lead du CCONAT /CONAFOHD était un Observateur. Les discussions ont porté sur les points suivants : l’architecture humanitaire et les mécanismes de financements humanitaires en RDC, la consolidation de la composante femme au sein du CCONAT/leadership féminin, l’échange sur les opportunités de financement et l’étude sur le genre en cours en RDC. Le mot d’accueil a été prononcé par madame ANGEL BAHIGE de AIBEF. Elle a profité de cette prise de parole pour présenter l’objectif de la réunion qui vise à consolider l’appartenance au CCONAT et à renforcer et rendre opérationnel sa composante femme pour répondre au besoin de l’effectivité du leadership féminin dans l’humanitaire tel que repris dans les recommandations du premier symposium national sur la localisation en RDC tenu à Bukavu du 02 au 03 octobre de cette année.
Exposé sur l’architecture humanitaire et les mécanismes de financements humanitaires
Mr Gang KARUME a présenté l’historique de l’architecture humanitaire actuelle de la RDC et montré l’implication de CCONAT et toutes les autres plateformes membres du CONAFOHD dans la mise en place de l’actuelle architecture humanitaire. Il a par la suite expliqué au détail le fonctionnement de l’architecture avec chaque niveau de coordination et responsabilité. Il a montré la représentativité des ONGN et la composante féminine dans les organes de coordination, notamment au PDS et au HCT. Il a introduit la notion de la localisation et l’importance du leadership féminin dans l’action humanitaire et particulièrement dans les instances de coordination et décision.
Il a ensuite expliqué les différents mécanismes de financement humanitaire qui existent en RDC, les conditions d’éligibilité pour chaque mécanisme et le processus d’activation d’allocation.
Il a mis un point particulier sur le fonds humanitaire en expliquant son fonctionnement et le processus d’éligibilité. Il a expliqué comment est déclenché les allocations et les types d’allocations qui existent notamment : Allocation spéciale, Allocation standard, Allocation de réserve. Il a expliqué également le fonds CERF (Common Emergency Relief Fond) qui est réservé aux agents des nations unies et les les financements bilatéraux.
Dans la phase questions réponses, plusieurs questions ont été posées par les participantes auxquelles l’expert Gang Kurume a apporté des éclaircissements notamment :
- Comment fonctionne le HNO (Humanitarian Need Overveiw) ou aperçu des besoins humanitaires ?
- Comment devient-on éligible aux FH ?
- Comment se préparer à l’éligibilité au FH
Après avoir répondu à toutes ces questions, Mr Gang Karume a partage une documentation qui permettra à chaque participant de continuer à s’informer sur l’architecture humanitaire et les principes humanitaires.
la consolidation de la composante femme au sein du CCONAT/leadership féminin
Il a été observé un manque de coordination entre les ONG féminines ce qui est à la base d’un manque d’encadrement et accompagnement. Cela est à l’origine de la divagation d’ONGNF entre plusieurs pseudo plateformes à la recherche d’un meilleur encadrement et renforcement des capacités. Ceci n’a pas facilité de renforcer le leadership féminin au sein du CCONAT. C’est pour cette raison que les ONGNF ont décidé de réorganiser la coordination de cette composante au sein du CCONAT pour donner plus de force et d’espace au leadership féminin non seulement au sein de CCONAT mais au sein du CONAFOHD à travers les composantes féminines de toutes les plateformes membres de CONAFOHD. Les femmes ont donc décidé de rester au sein de l’unique plateforme officielle qui est CONAFOHD et faire passer leurs revendications à travers leur leadership bien établi au sein du CCONAT. Il est ainsi recommandé à celles qui veulent appartenir à CCONAT composante femme d’adhérer officiellement, de quitter les plateformes féminines qui s’opposent à CCONAT et devenir actives dans les activités organisées par CCONAT et CONAFOHD. L’assemblé a aussi soulevé la question de faible représentativité dans l’instance dirigeante du CCONAT et ont profité de la présence du lead à la fois du CCONAT et CONAFOHD pour demander une équité dans la direction du CCONAT.
Il a été également soulevé la question de représentation des ONGNF au Sud Kivu. En effet, il a été constaté une tentative du bureau OCHA Bukavu d’imposer à toutes les ONGNF une représentante sans que celle ne soit ni membre de CCONAT, ni membre d’une plateforme féminine connue depuis longtemps à Bukavu. Il a été rappelé que la seule organisation féminine votée officiellement pour représenter les ONGNF dans une instance de coordination est AIBEF, dont la coordinatrice représente les ONGN au niveau du PDS. De ce fait, aucune autre organisation féminine ne peut prétendre parler au nom des ONGNF du Sud Kivu. AIBEF reste la porte étendard des ONGNF du Sud Kivu au niveau provincial et national jusqu’à ce jour.
Pour asseoir le leadership féminin au sein du CCONAT, les ONGNF ont décidé de mettre en place une structure de coordination dont les représentantes désignées seront intégrées dans la coordination et le leadership du CCONAT
Séance tenante, des élections des membres de la coordination de la composante femme du CCONAT ont été organisées. Après expression volontaire des candidatures, les personnes suivantes ont été désignées :
Lead : SOFEDI/ Madame VIVIANE SEBAHIRE
Co-lead : APEO /Madame SOLANGE RUBUYE
Chargée de communication : FPM/ Madame CADY ADZUBA
Secrétariat : FEUPAD/ Madame FABIENNE et AFEM/ Madame COLETTE SALIMA
Conseillères : CAUCUS DES FEMMES/Madame SOLANGES LWASHIGA et APES/Madame ESTHER
Caisse et logistique : COFAS/Madame EMILIE CIBEMBE
Echange sur les deux opportunités de financement
Madame Angèle a partagé avec l’assemblée deux opportunités financements dont elle disposait et a demandé aux participantes d’étudier comment se positionner et soumettre en consortium à ces appels pour augmenter les chances d’être sélectionnées. Les participantes se sont constituées en groupes selon les axes pour pouvoir réfléchir sur les projets à présenter.
Echange sur l’étude genre dans humanitaire
Madame Angèle a informé l’assemblée sur une étude en cours sur le genre dans l’humanitaire dont elle est le lead pour le Sud Kivu. Elle a demandé aux femmes qui veulent participer à cette étude de se manifester. Elle a ensuite donné tous les contours de l’étude et a fixé un rendez-vous avec celles qui ont décidé de participer à l’étude pour plus d’explications et une bonne préparation avant la réunion d’ensemble du niveau national.
Mot du Mr DR De Joseph lead du CCONAT
Prenant la parole, le lead de CCONAT a montré l’importance de redynamiser la composante femme du cconat pour répondre déjà à l’une des recommandations du symposium national. Il a dit qu’il était toujours obligé de porter le plaidoyer au nom des ONGNF mais à présent, avec la mise en place de cette structure qui vient appuyer madame Angèle, il n’aura plus besoin de le faire car il y a à présent des personnes désignées et qui vont se dédier à cette tâche. Il a rappelé l’essentiel de plaidoyer mené par CONAFOHD en faveur des femmes et les résultats obtenus entre autres les 20% des allocations du FH aux ONGNF. Il a promis de réunir rapidement la coordination du CCONAT pour faire passer la décision de l’intégration du lead de la composante femme comme co-lead de CCONAT et repartir les autres postes dans la coordination de manière équitable entre les ONGNF et les autres ONGN. Il a promis son accompagnement au processus de préparation des ONGNF aux prochaines évaluations du FH. Il a également promis de discuter avec les ONGN membres qui sont déjà avancé pour un programme de mentorat pour me relèvement des ONGNF en besoin de renforcement de capacités. En rapport avec le leadership féminin dans l’humanitaire en RDC, il a promis de travailler pour cette expérience se généralise dans les autres plateformes membres de CONAFOHD pour arriver une représentation de qualité de la composante femme dans les instances de coordination à tous les niveaux.
Et pour finir, il a demandé aux ONGNF qui ne l’ont pas encore fait, de régulariser leur adhésion au CCONAT de formaliser l’adhésion au CCONAT. Il a donné les critères d’adhésion qui sont entre autres, être une ONG régulièrement reconnue par le gouvernement et disposant de tous les documents légaux, adresser une lettre de demande d’adhésion, payer les frais d’adhésion et s’engager à respecter le code de conduite du CCONAT et à participer activement aux activités du CCONAT
La réunion s’est terminée par une série de recommandations dont les plus importantes sont :
- Une coordination féminine unique au Sud Kivu à travers le CCONAT
- Ecrire à Ocha Sud Kivu pour lui signifier qu’il n’a pas dans sa mission, la création des structures parallèles pour interférer dans la coordination des ONGN par les ONGN. OCHA est appelé à respecter le principe de la localisation qui dit : « renforcer ce qui existe et non pas créer. Unir et non multiplier ».
- OCHA sud Kivu est appelé à se référer, en tout ce qui concerne les ONGNF à la structure légalement reconnue et démocratiquement dirigée par des déléguées élues qui est CCONAT section Femme, pour toute question concernant les ONGNF.
- Que CCONAT organise une évaluation de capacité des ONGN F non éligible au FH et les prépare pour qu’elles soient prêtes aux évaluations à venir pour l’éligibilité au FH.
- Que CCONAT organise des ateliers d’apprentissage par les pairs pour permettre aux ONGNF de puiser des expériences des autres pour élever leurs niveaux.
- Que CCONAT fasse un plaidoyer pour que le consortium entre les ONG éligibles et ONG non éligibles puisse être accepté.
Pour le rapportage Dr Yvette K. / Action Sociales pour la Promotion des Droits Humains ASPDH
Rappel Des trois piliers recommandés par CONAFOHD pour lutter contre la faim en RDC à la sous-secrétaire des nations unies en matière de lutte contre la famine , Mme Reena et la cheffe de bureau OCHA RDC.
Le coordinateur national de CONAFOHD a profité de la présence de la sous-secrétaire des nations unies en matière de lutte contre la famine, Mme Reena et la cheffe de bureau OCHA RDC, Mme Carla à la réunion de COHP sud Kivu, pour rappeler les trois piliers recommandés par CONAFOHD pour lutter contre la faim en RDC. Il s’agit de :
1. La mise en place par le gouvernement d’une politique agricole pour l’autosuffisance alimentaire national
2. L’amélioration de l’accès physique pour permettre l’évacuation vers les sites de consommation des productions alimentaires stockés dans les milieux ruraux
3. Fonds spécifiques pour appuyer les ONGs travaillant dans la thématique sécurité alimentaire pour développer l’approche de réponse menée par la communauté pour atteindre les résultats d’autosuffisance alimentaire dès le niveau familial jusqu’au développement de chaine de valeur pour la transformation au niveau local. Cette approche devra inclure l’accès à la mécanisation pour les coopératives agricoles, accès au crédit agricole et la revitalisation des réseaux des moniteurs agricoles communautaires.