Il a été procédé le Mardi 20 février 2024, dans l’auditorium de l’hôtel du fleuve à Kinshasa, le lancement du plan de réponse humanitaire 2024, devant un public constitué des membres du gouvernement, du corps diplomatique, des bailleurs de fonds, agences du système des nations unies et ONGs. Des personnalités distinguées se sont succédées sur le podium pour prononcer leurs mots de circonstances. Le public a suivi successivement les mot de la cheffe de OCHA en RDC, Mme Carla Martinez, du président de CONAFOHD, le Dr De-Joseph KAKISINGI, de la président du COMEX, de l’ambassadrice des Etats Unies en RDC, de son excellence Mr le ministre national des affaires sociales, action humanitaire et solidarité nationale et du coordinateur humanitaire Mr Bruno Lemarquis. Dans son mot de circonstance, le président du CONAFOHD a invité le gouvernement à prendre le leadership de la réponse en financant de manière conséquente le fonds humanitaires et le FOHAL. Il a insisté sur la localisation comme approche moins couteuse pour apporter la réponse, avant de sensibiliser les bailleurs sur la nécessité d’apporter plus de soutien à la RDC en mobilisant le maximum des fonds pour soulager la souffrance des personnes en besoin d’assistance humanitaire.
«Avoir un beau plan de réponse est une chose, financer le plan en est une autre et l’approche de la réponse un atout majeur dans le succès de la réponse.
La crise congolaise passe pour une crise oubliée et qui est toujours sous financée. Cette tendance ne semble pas s’améliorer depuis quelques années, d’où la nécessité de lever plus des fonds et d’utiliser les fonds disponibles de manière rationnelle. C’est dans ce cadre que nous aimerions encourager le gouvernement à prendre plus de responsabilité et de leadership dans la matérialisation de ce plan de réponse en participant de manière significative au financement de ce plan et en utilisation de canaux existant et spécialisés dans la délivrance de la réponse humanitaire. Le gouvernement pourrait par exemple contribuer au fonds humanitaire et au fonds spécial dédié aux acteurs locaux ( FOHAL) (…..) Parlant de l’approche, la localisation nous offre une approche moins coûteuse et permet qu’une plus grande partie de fonds atteigne directement les bénéficiaires. Des approches comme « réponse menée par les communautés» ont démontré que 65 à 70% arrivaient directement aux communautés bénéficiaires de l’aide (….)
Le présent plan de réponse humanitaire est le fruit d’un processus collectif et inclusif, comme le veut notre définition de la localisation. Les acteurs locaux et nationaux attendent du gouvernement et des bailleurs un appui conséquents pour leurs permettre de jouer le rôle du premier plan dans la mise en application de ce plan de réponse humanitaire »