Rappel Des trois piliers recommandés par CONAFOHD pour lutter contre la faim en RDC à la sous-secrétaire des nations unies en matière de lutte contre la famine , Mme Reena et la cheffe de bureau OCHA RDC.

Le coordinateur national de CONAFOHD a profité de la présence de la sous-secrétaire des nations unies en matière de lutte contre la famine, Mme Reena et la cheffe de bureau OCHA RDC, Mme Carla à la réunion de COHP sud Kivu, pour rappeler les trois piliers recommandés par CONAFOHD pour lutter contre la faim en RDC. Il s’agit de :
1. La mise en place par le gouvernement d’une politique agricole pour l’autosuffisance alimentaire national
2. L’amélioration de l’accès physique pour permettre l’évacuation vers les sites de consommation des productions alimentaires stockés dans les milieux ruraux
3. Fonds spécifiques pour appuyer les ONGs travaillant dans la thématique sécurité alimentaire pour développer l’approche de réponse menée par la communauté pour atteindre les résultats d’autosuffisance alimentaire dès le niveau familial jusqu’au développement de chaine de valeur pour la transformation au niveau local. Cette approche devra inclure l’accès à la mécanisation pour les coopératives agricoles, accès au crédit agricole et la revitalisation des réseaux des moniteurs agricoles communautaires.

SEANCE DE TRAVAIL DU COORDONNATEUR NATIONAL DE CONAFOHD AVEC LES 42 ONG LOCALES ET NATIONALES BASEES A UVIRA SUR LE PROCESSUS DE LEUR INTEGRATION DANS CONAFOHD A TRAVERS CCONAT PAR LA MISE EN PLACE D’UNE CELLULE CCONAT UVIRA

En marge des travaux du symposium de Bukavu, les organisations nationales non encore intégrées dans les fora membres du CONAFOHD avaient exprimé leur désir d’adhérer au grand réseau des ONGN en RDC. Des discussions ont continué à distance entre divers groupes et la coordination de CONAFOHD. C’est dans ce cadre que le Dr De-Joseph, coordonnateur national du CONAFOHD, s’est rendu à Uvira pour discuter du processus d’intégration des ONGN/L d’Uvira regroupé au sein du collectif « localisation notre combat ». Ce collectif coordonné par Mme Dorcas, est resté en contact permanent avec la coordination de CONAFOHD et les discussions sur le processus d’intégration dans CONAFOHD ont bien évolué qu’il était temps de passer à l’étape de concrétisation. Au cours d’une séance de travail avec toutes les 42 organisations nationales et locales basées à Uvira, le coordonnateur national de CONAFOHD a passé en revue les points importants pouvant éclairer la décision et l’engagement des tous les membres présents notamment : les origines de la localisation avec le sommet d’Istanbul, le contenu et le sens du mot localisation dans le contexte humanitaire, les grands engagements de Grand Bargain, le cadre de la localisation de NEAR, les engagements des signataires et endosseurs de C4C. Après le Dr De-Joseph a donné une brève explication sur l’architecture humanitaire en RDC et l’importance de la coordination dans l’action humanitaire. Il s’est ensuite appesanti sur l’internalisation du processus de la localisation en RDC avec l’historique du processus de création des plateformes membres du CONAFOHD jusqu’à la mise en place du conafohd. Il a exposé sur les objectifs du CONAFOHD et sur le combat mené et les avancées déjà réalisées. A cette occasion il a montré l’importance des réseaux locaux dans la matérialisation de la localisation. En effet, le regroupement des ONGN au sein d’un réseau unique et fort contribue à canaliser la voix des ONGN de la base au sommet et permet un meilleur plaidoyer pour faire avancer l’agenda de la localisation et mieux présenter les revendications des ONGNs de manière coordonnée. Après une discussion franche et riche, les participants se sont mis d’accord sur la nécessité de mettre un noyau CCONAT à Uvira. A ce sujet, le coordonnateur du CONAFOHD a rappelé l’un des principes de la localisation qui est « renforcer ce qui existe  et non créer » pour répondre au principe d’unir et non multiplier. CONAFOHD va donc se baser sur le noyau existant pour constituer le noyau de coordination local de CCONAT/CONAFOHD. Une série des documents sera disponibilisée pour lecture et meilleure compréhension des politiques et objectifs de CONAFOHD et pendant ce temps l’équipe coordonnée par Dorcas appuyée par CONAFOHD va travailler sur la mise en place d’une équipe de coordination qui va subir une formation et un accompagnement par CCONAT de manière à bien remplir sa mission de coordination locale. Petit à petit et sans relâche, le réseau CONAFOHD s’élargie pour couvrir effectivement tout le pays et particulièrement de manière intensive les zones chaudes. Séance de travail à Uvira CONAFOHD et collectif « la localisation notre combat ». Le 06.11.2023    

LA CONFERENCE DE COPENHAGUE SUR :  » SUPPORTING LOCAL ACTORS ACROSS THE HUMANITARIAN – DEVELOPPEMENT-PEACE-NEXUS » A VECU.

           

LA CONFERENCE DE COPENHAGUE SUR :  » SUPPORTING LOCAL ACTORS ACROSS THE HUMANITARIAN – DEVELOPPEMENT-PEACE-NEXUS » A CEVU.

La conférence organisée par le ministère des affaires étrangères du Danemark avec l IFRC et USAID sur le thème  » supporting local actors across the Humanitarian – Développement-Peace-Nexus »   tenue du 5 au 6 octobre à Copenhage, à la cité des Nations Unies a clôturé ses travaux ce 07 octobre par un panel de haut niveau, précédé par le discours du ministre Danois des affaires étrangères. Cette conférence a connu la participation de CONAFOHD.

Dans son discours, le ministre Danois des affaires étrangères est revenu sur le rôle que jouent les acteurs locaux dans la réponse aux crises humanitaires. « Les acteurs locaux sont les premiers qui donnent la réponse aux communautés en crise. Ils jouent un rôle important parce qu’ils sont là avant, pendant et après les crises ».  Il a souligné l’engagement de son pays et son gouvernement à faire avancer l’agenda de la localisation en militant pour un accès des acteurs locaux au financement de qualité. Il a également demandé d’inclure dans le nexus, la notion de climat et ainsi de passer du triple nexus au quadruple nexus : Humanitaire, paix, développement et climat.

Le groupe du travail auquel a participé le CONAFOHD était constitué des         acteurs locaux et bailleurs des fonds pour des discussions directes. Ces discussions se sont terminées sur une liste des recommandations qui ont inclus la plupart des recommandations issues du symposium de Bukavu.

Ces recommandations sont :

Version françaises :

  • Établir des plateformes de bailleurs de fonds dans le pays pour améliorer/faciliter les interactions avec les acteurs locaux (et alléger les charges pesant sur les acteurs locaux) et s’encourager mutuellement à faire davantage en matière de localisation.
  • Créer les circuits de redevabilité avec les communautés (ONGs et bailleurs de fonds
  • Régler les frais généraux et le recouvrement intégral des coûts (en garantissant que les coûts indirects « se répercutent » sur les partenaires locaux/sont inclus dans les attributions directes avec les acteurs locaux)
  • Établir des pooled funds fonds dirigés localement pour l’aide au développement (Le nexus et activités liées)
  • Établir des quotas/objectifs pour :
  • Personnel local des ONGN occupant des postes de direction
  • % du financement alloué au renforcement/partage des capacités
  • Passer du renforcement à la « complémentarité des capacités » et concevoir des partenariats basés sur ce type de cadre plus mutuel et d’avantage comparatif.
  • Inciter à mesurer des résultats durables à long terme
  • Créer davantage d’opportunités (non basées sur des projets) d’interaction entre les donateurs et les acteurs locaux
  • Tirer parti des réseaux locaux d’OSC pour améliorer la coordination, le soutien/renforcement mutuel
  • Partager/ Harmoniser les normes /due diligence communes (entre bailleurs de fonds) pour la conformité
  • Meilleure clarté autour/traduction de « HDP[C] » en tant que concept (ou nouvelle terminologie/cadrage différent)

Les travaux de compilation avec les recommandations de 4 autres groupes ont abouti la synthèse de toutes ces recommandations en six recommandations principales qui ont fait objet d’une discussion en plénière. Les six recommandations principales ont donc été formulées de manière suivante :

Version française

PRÉSENTATION des faits marquants & RECOMMANDATIONS

Global : Décoloniser le système et le langage. Cherchez à établir une compréhension mutuelle entre les types d’acteurs. Et surtout, rien sur nous, sans nous.

  1. Augmenter et améliorer la qualité, l’accessibilité et la flexibilité du financement pour les acteurs locaux à travers le réseau
  2. Engager le gouvernement local à tous les niveaux sur le leadership local
  3. Renforcer la responsabilité mutuelle sur les engagements existants
  4. Systèmes de due diligence (évaluation) et de passeporting harmonisés et simplifiés
  5. Changement de culture institutionnelle vers un leadership local à travers le système
  6. Internaliser la culture et le changement institutionnel pour les dirigeants locaux

Toutes les recommandations sont étayées par la nécessité de lignes directrices de mise en œuvre

et de transformation en politiques et pratiques.

Les recommandations 1 et 4 sont issues de la compilation des recommandations proposées par CONAFOHD issues du symposium de Bukavu.

Après ces discussions en plénière, CONAFOHD a eu des discussions en bilatérales avec la conseillère principale auprès de l’administration sur la localisation de l’USAID. Les discussions ont tourné sur les meilleurs moyens de rendre plus accessibles les fonds de USAID aux acteurs locaux et comment simplifier les procédures de USAID.

Après les séances de lobbying et plaidoyer directs et personnalisés, le délégué de CONAFOHD a participé au panel de haut niveau pour discuter de l’issue de recommandations faites aux donateurs. Ce panel a permis de discuter directement avec un groupe de panelistes constitué de :

  1. Le directeur humanitaire de FCDO
  2. La conseillère principale en matière de localisation auprès de l’administration de l’USAID
  3. L’ambassadeur du Grand Bargain sur la localisation
  4. La secrétaire générale de Dan Church Aid
  5. Le directeur mondial des biens et services publics du PNUD.

Les discussions ont tourné sur la proposition des mesures concrètes pour rendre opérationnelles les recommandations faites aux bailleurs.

Dr De Joseph a proposé aux panelistes de donner une plus grande considération aux propositions faites par les acteurs locaux qui eux sont sur terrain entrain de travailler pour apporter la première aide aux personnes en besoin pour sauver des vies. (Suivre la vidéo). Le groupe des donateurs et le groupe de Grand Bargain devraient prendre le temps nécessaire d’écouter les acteurs locaux sur terrain, recueillir leurs expériences et se baser sur leurs bonnes pratiques pour qu’enfin la localisation passe de la théorie à l’action, tel que l’a si bien souligné le premier symposium nation sur la localisation en RDC.

Elementor #308

Les recommandations du premier Symposium National sur la localisation en RDC au coeur d'une grande conférence à Copenhage

Après la conclusion du premier symposium national sur la localisation en RDC sur le thème « d’Istanbul à Bukavu,  de la théorie à l’action », Dr De-Joseph KAKISINGI,  président du  » Conseil national des fora des ONG humanitaires et de développement  » de la RDC, s’est envolé pour Copenhage, sur invitation du ministère Danois des affaires étrangères, pour participer à la conférence organisée avec l’IFRC et USAID  sur le thème  » supporting local actors across the Humanitarian – Développement-Peace-Nexus » qui se tient du 5 au 6 octobre qui se tient à Copenhage, à la cité des Nations Unies.

L’objectif de la conférence est d’établir un programme commun clair, comprenant des recommandations concrètes et réalisables à l’intention des donateurs et des autres acteurs dans les trois domaines suivants : la santé, l’éducation et la sécurité.

Concrètes et réalisables à l’attention des donateurs et des autres acteurs sur les trois thèmes suivants :

  1. Améliorer la coordination et la collaboration dans l’ensemble des domaines liés aux PDH, notamment en intégrant les acteurs locaux dans la planification et les processus dès le début, afin de favoriser les initiatives locales.
  2. Renforcer les capacités institutionnelles et la résilience collective des acteurs locaux afin de mettre fin aux cycles de crise de manière plus efficace et durable.
  3. Maximiser l’efficacité des flux de financement existants à travers le nexus (y compris la manière d’incorporer et de tirer parti du financement climatique). Comment incorporer et tirer parti du financement climatique), et identifier les possibilités de surmonter les obstacles pour les acteurs locaux d’accéder à des financements de meilleure qualité dans le cadre du nexus.

L’occasion était bonne de présenter les recommandations issues du symposium organisé par CONAFOHD.  Lors de travaux de groupe avec les bailleurs des fonds, les plateformes impliquées dans la localisation et les représentants des plateformes des ONG nationales. Pendant ces travaux, plusieurs recommandations données lors du symposium et exposées par le président du CONAFOHD ont été retenus pour être présentés lors des assises de demain aux bailleurs des fonds et membres du gouvernement danois, notamment :

  1. Les fonds humanitaires destinés aux acteurs locaux et gérés par eux
  2. Le renforcement des capacités basé sur les besoins exprimés par les acteurs locaux
  3. L’accès aux couts indirects par les organisations nationales
  4. L’organisation des rencontres directes entre les ONGN et les bailleurs
  5. L’uniformisation d’outil de due diligence entre bailleurs

CONAFOHD a fait observer qu’il est quasi impossible d’octroyer les financements directs aux ONGN s’il n’y a pas un cadre de discussion directe entre les donateurs et les ONGN. Comment vont-ils identifier les ONG s’il n’y a pas de contacts et réunion avec la plateforme des ONGN ? Comment vont il arriver à la réalisation de leur engagement de donner directement 25% des leurs financements aux acteurs locaux s’ils ne les connaissent pas ?

Les travaux continuent aujourd’hui avec une discussion directe entre les acteurs locaux et les bailleurs.

GRACIA KYEMBWA Alienor

La Localisation de l’aide humanitaire en RDC au cœur d’un grand Symposium National organisé par le « conseil national des fora des ONG humanitaires et de développement » de la RDC

Le symposium s’est tenu sous le haut patronage du Ministère en charge d’affaires social, les actions humanitaires et solidarité nationale de la RDC et a connu la participation des ONG nationales membres de CONAFOHD, du coordinateur humanitaire Mr Bruno Lemarquis, la coordinatrice humanitaire adjointe Mme Suzanna Z, des membres du forum des ONGI, des bailleurs des fonds, ( la coopération Suisse, ECHO, Ambassade de l’Allemagne, etc…), des représentants des ambassades, du leadership de OCHA et des agences des nations unies. Des représentants des autres plateformes ont également participé à ce symposium notamment : ICVA, Start Network, C4C, NEAR, IFRC etc… le Symposium a duré deux jours avec comme thème « d’Istanbul à Bukavu, de la théorie à l’action », CONAFOHD a offert un cadre aux acteurs humanitaires œuvrant en RDC pour rétablir un état de lieu sur la localisation, harmoniser des connaissances et la compréhension sur la localisation de l’aide humanitaire en RDC. Il a été également question de discuter sur les leçons tirées autour de la réponse humanitaire en RDC par rapport à la localisation aux engagements du grand Bargain.
Ses assises de deux jours organisés par CONAFOHD se sont tenus au Sud Kivu à Bukavu et ont été lancé le Lundi 2 Octobre et a pris fin le Mardi 3 Octobre 2023 a l’Hôtel New Riviera dans la commune d’Ibanda.
Et s’est clôturé par la signature du manifeste sur la localisation en RDC.

Oser la localisation de laide humanitaire

n'est pas oser - Copie (2)

La localisation de l’aide est un processus collectif qui vise à ramener les acteurs locaux, organisations de la société civile ou institutions publiques locales, au centre du système et de la réponse humanitaire. Cela peut prendre plusieurs formes : des partenariats plus équitables entre les acteurs internationaux et locaux ; un financement accru et « aussi direct que possible » et un rôle plus central dans la coordination de l’aide pour les organisations locales.

Un engagement a été pris en ce sens lors du Sommet humanitaire mondial (WHS) à Istanbul en 2016, dans le cadre du « Grand Bargain » mis en place par les principaux bailleurs et acteurs opérationnels. Cela implique des évolutions à différents égards : le financement direct aux organisations d’aide locales, le renforcement de leurs capacités, la reconnaissance de la légitimité des autorités locales, etc.
Il est toutefois important de noter que la localisation impacte tout autant les acteurs du sud que le système de l’aide dans son ensemble. Elle nécessite un changement profond tant en termes de prise de décision stratégique que de contrôle des ressources.
Enfin, au-delà d’une question d’argent, la localisation est avant tout une question de coordination et de leadership, c’est-à-dire fondamentalement une question de pouvoir, de nouvel équilibre entre Nord et Sud, et de confiance.

Elementor #163

CONAFOHD RD CONGO

La Localisation de l'aide humanitaire en RDC au cœur d'un grand Symposium National organisé par le « conseil national des fora des ONG humanitaires et de développement » de la RDC

Le symposium s’est tenu sous le haut patronage du Ministère en charge d’affaires social, les actions humanitaires et solidarité nationale de la RDC et a connu la participation des ONG nationales membres de CONAFOHD, du coordinateur humanitaire Mr Bruno Lemarquis, la coordinatrice humanitaire adjointe Mme Suzanna Z, des membres du forum des ONGI, des bailleurs des fonds, ( la coopération Suisse, ECHO, Ambassade de l’Allemagne, etc…), des représentants des ambassades, du leadership de OCHA et des agences des nations unies. Des représentants des autres plateformes ont également participé à ce symposium notamment : ICVA, Start Network, C4C, NEAR, IFRC etc… le Symposium a duré deux jours avec comme thème « d’Istanbul à Bukavu, de la théorie à l’action », CONAFOHD a offert un cadre aux acteurs humanitaires œuvrant en RDC pour rétablir un état de lieu sur la localisation, harmoniser des connaissances et la compréhension sur la localisation de l'aide humanitaire en RDC. Il a été également question de discuter sur les leçons tirées autour de la réponse humanitaire en RDC par rapport à la localisation aux engagements du grand Bargain. Ses assises de deux jours organisés par CONAFOHD se sont tenus au Sud Kivu à Bukavu et ont été lancé le Lundi 2 Octobre et a pris fin le Mardi 3 Octobre 2023 a l'Hôtel New Riviera dans la commune d’Ibanda. Et s’est clôturé par la signature du manifeste sur la localisation en RDC.

« D’Istanbul à Bukavu : De la théorie à l’action »

Inscription au symposium Appel à manifestation d’intérêt pour la participation au symposium national sur la localisation en RD Congo

« D’Istanbul à Bukavu : De la théorie à l’action » Du 02 au 03 octobre 2023 Organisateurs : 1. Ministère des Affaires Sociales, Actions Humanitaires et Solidarité Nationale 2. CONAFOHD RDC 3. COORDINATION HUMANITAIRE/OCHA 4. Diakonie Katastrophenhilfe (DKH)/ ToGETHER – DKH 5. DDC Objectifs : 1. Faire un état de lieu sur la localisation, Harmoniser les connaissances et la compréhension de tous sur lalocalisation de l’aide humanitaire et dégager une définition adaptée à la RDC selon les acquis du Grand Bargain. 2. Discuter, réfléchir et tirer des leçons sur la réponse humanitaire en RDC par rapport à la localisation et aux engagements du grand bargain et dégager un cadre de la localisation adapté à la RDC 3. Adopter et signer le manifeste sur la localisation en RDC 4. Mettre en place et lancer le Groupe de Référence National de la RDC Pour manifester l’intérêt veuillez renseigner :
Votre contribution peut être basée sur la recherche que vous avez menée sur l’un de ces sujets, ou sur des expériences de recherche et de collaboration pertinentes que vous avez faites dans votre contexte professionnel. La prise en charge n’est offerte qu’à 20 représentants des ONG nationales recommandées par CONAFOHD. Tous les autres participants se prennent en charge Pour plus d’information, veuillez consulter la feuille logistique

Les principes d’humanité, de neutralité, d’impartialité et d’indépendance, 

Sont fondamentaux pour l’action humanitaire. Le principe d’humanité signifie qu’une solution doit être trouvée aux souffrances humaines partout où elles se manifestent, en prêtant une attention particulière aux populations les plus vulnérables.

La localisation de l’aide humanitaire est une évidence et une action humanitaire mené par les acteurs locaux atteint le besoins le plus profond de la communauté avec moins de contraintes liées aux restrictions d’accès à l’aide humanitaire.

La République Démocratique du Congo (RDC) est un pays de contrastes et d’opportunités, au potentiel humain et naturel impressionnant, un pays solution, notamment en lien avec les questions de lutte contre les changements climatiques et de transition énergétique. Cependant, ce pays à fort potentiel de développement socio-économique reste classé au 179eme rang sur 191 sur l’indice de développement humain, et demeure confronté, depuis plus de deux décennies, à une des crises humanitaires les plus complexes et sévères au monde, surtout à l’Est du pays.

En 2022, la situation humanitaire ne s’est guère améliorée, en raison d’une situation sécuritaire – vecteur principal de la crise – qui s’est détériorée avec la résurgence des violences armées à l’Est et l’émergence de nouvelles crises dans des zones généralement épargnées par la violence, notamment dans les provinces du Maï-Ndombe et du Kwilu.

La résurgence du M23 a marqué l’année 2022 et a eu des conséquences humanitaires sévères, avec notamment des déplacements de population supplémentaires dans le Nord-Kivu, en plus d’avoir des effets indirects sur d’autres provinces du pays, particulièrement en Ituri. Des progrès ont par contre été enregistrés en termes de stabilisation dans d’autres provinces, y compris au Tanganyika. Les conflits armés et les violations flagrantes des droits de l’homme, notamment les violences sexuelles et les violations graves à l’encontre des enfants, continuent de pousser des millions de personnes à rechercher la sécurité loin de chez elles : plus de 5,7 millions de personnes sont déplacées à l’intérieur de leur pays, soit le nombre le plus élevé du continent africain.

malnutrition sevère

Dans l’ensemble du pays, 26,4 millions de personnes- soit un Congolais sur quatre – sont en situation d’insécurité alimentaire aiguë, malgré l’impressionnant potentiel agricole du pays.